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Notre Histoire

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​Les premières années ​​Aout 1846.  

 

Malmedy, ville prussienne depuis le Congrès de Vienne de 1815, vit une période plutôt paisible. Ce climat favorable explique sans doute l’éclosion musicale que connait Malmedy à cette époque. Car, si l’Echo est bien la Doyenne de nos sociétés, cela ne doit pas nous faire oublier que d’autres formations préexistaient à sa naissance (comme la « Société musicale », née en 1824, ou « La Philarmonique », apparue en 1836 et qui disparait dès 1862).

 

1846  Le 26 aout, à l’initiative d’Alphonse Graff, un groupe d’hommes rejoint le « Café du Midi », dans la rue la Vaulx et décide de fonder une société de musique, l’Echo de la Warche. Il y a là Charles Desneux, Godefroid Nouprez, Nicolas Bragard, Constant Gyr, Joseph Maiter, Gustave Piette, Léopold Lorquet, Paul Solheid, Antoine Colette, Paul Villers, Philippe Villers, Louis Doutrelepont, Jean Kaiser, Nicolas Lodomez, Godefroid Dewalque, Léonard Pauss, Joseph Weyer, Ernest Weymerts, Godefroid Dandrifosse. A cette liste, il faut ajouter Joseph Jacob, tenancier de l’établissement, et Jean-Baptiste Jacob, par ailleurs futur fondateur de la Royale Malmédienne.

 

1847  La société reçoit sa première bannière, offerte par les sœurs Huberty.

 

1848  L’Echo suit la famille Jacob Place de Rome, au Café de la Cité qui devient son second local.

 

1849   Le journal « La Semaine » fait référence à un premier concert … à Stavelot.

 

1851   Le 9 janvier, la jeune harmonie participe à l’installation du nouveau bourgmestre Steisel.C’est également en 1851 que se présente, pour Joseph Jacob, l’opportunité de reprendre l’ « Hôtel des Étrangers », sur la place du Marché. Une nouvelle fois, notre société lui emboîte le pas.

 

1852   Le 29 aout, l’harmonie prend part  au festival mis sur pied par la « Société d’Harmonie » de Stavelot en l’honneur de M. Ferdinand Nicolay à l’occasion de sa promotion au grade de Commandeur de l’Ordre de Léopold et au profit des pauvres.

 

1865   Le plus vieux règlement de l’Echo est signé par monsieur Faymonville, directeur.

 

1867  Le dimanche 10 février notre société donne, comme cela lui arrive régulièrement, un concert à l’ « Hôtel des Étrangers ». Elle est accompagnée aux chœurs par  la société chorale « La Malmédyenne » [sic]  dont c’est là la première prestation publique. A l'époque du deuxième Reich​      

 

De 1871 à 1912      

 

1871   Les festivités du 25ème  voient notamment l’organisation d’un festival de musique sur la place du Marché.1874   Festival champêtre organisé par la Malmédienne le 12 juillet.  Le 22 juillet, soirée musicale organisée au profit des pauvres, sous la direction d’Alexandre Micha de Pont.1875   Notre société prend part à la fête annuelle de l’Union et à l’inauguration de sa nouvelle bannière.1879  Sous la direction de Henri Graff,  l’Echo de la Warche devient une fanfare et c’est cette même année que l’on trouve trace du premier thème de carnaval : « Lu  botte rimplie d’malices ».

 

1882   Nous inaugurons notre nouvelle bannière. En provenance de Lyon, elle est réceptionnée le 4 juin à 15h au local. L’Union et la Malmédienne accompagnent la Doyenne. L’Echo donne un concert dans la salle Bellevue le 8 juin à 17h.

1883   La société rend hommage à son président Charles Desneux.

 

1886    L’Echo célèbre son 40ème anniversaire en organisant un grand festival de Musique.

 

1894   Avec l’arrivée de Jacques Gaillard à la direction,  la société retrouve de la stabilité  à cette fonction et elle semble connaitre très rapidement un saut qualitatif. En effet, la même année, elle participe au concours international de Mettet-Namur et y obtient le premier prix en seconde division et le deuxième prix de lecture à vue en première division.

 

1893   La Doyenne se choisit un président d’honneur pour la première fois de son histoire en la personne de  Léon Steinbach. Sa mission se terminera trois ans plus tard.  

 

1896  50ème anniversaire de l’Echo de la Warche. D’importantes réjouissances sont organisées au mois d’aout avec notamment un Concours International de Fanfares, d’Harmonies et de chant d’ensemble. Les participants sont allemands mais aussi étrangers (Belgique, Pays-Bas).  

 

1905   Un premier déplacement de type récréatif emmène l’Echo à l’Exposition universelle de Liège.

 

1906  L’Echo crée la « Marche d’Honneur» le samedi de carnaval, avant le cortège.  Composée par le sous-directeur Clément Scheuren, l’exécution de cette marche très courte mais dynamique donne toujours, 115 ans plus tard, le signal du début des festivités carnavalesques officielles de la société.La Doyenne fête son 60ème anniversaire et le programme est copieux. Le samedi 4 aout, après un cortège, la « Cantate Jubilaire » (paroles de Henri Bragard et musique de Clément Scheuren) est créée sur la place du Marché.  Le début des célébrations du dimanche est annoncé par une sonnerie exécutée du haut de la tour de l’Hôtel de Ville par six trompettes thébaines. La journée est notamment marquée par un concert commun, sur la place Saint-Géréon, de celles qui seront bientôt les quatre sociétés historiques de la ville (Echo, Union, Malmédienne et Fraternité) et par un feu d’artifice.  

 

1908   Clément Scheuren devient directeur. Il n’est assurément pas le moins important des membres qui ont fait vivre l’Echo de la Warche au cours de ses 175 ans d’existence. Il fait aussi partie de ces personnages qui symbolisent les vicissitudes de l’histoire de notre ville. 

 

1912  Il cède sa place, en intérim, à Nicolas Michel. La raison ? Un de ses supérieurs hiérarchiques pro-allemand aurait menacé de le licencier s’il continuait à diriger l’Echo. Suite au processus de germanisation forcée des dernières décennies, la société malmédienne est profondément divisée et notre fanfare, jouissant, depuis quelques temps déjà, de la réputation d’être pro-wallonne, ne se fait pas que des amis. L’ « Hôtel des Etrangers » (étant devenu entre–tempsHôtel Jacob ») devant subir des travaux de restauration, la Doyenne s’établit temporairement  à l’ « Hôtel du Globe », chez Radermacher. Elle y restera jusqu’à l’annexion de 1940.

 

La première guerre Mondiale et ses conséquences​      

 

De 1914 à 1920 ​

 

1914  L’Allemagne déclare la guerre à la France et le lendemain elle envahit la Belgique. De nombreux jeunes Malmédiens vont combattre aux côtés des troupes du Reich. Quelques semaines auparavant, les sociétés stavelotaines la « Bourgeoise », l’« Orphée » et les « Artisans Réunis » participaient aux festivités du 40ème anniversaire de la « Fraternité ». Durant la Première Guerre, les activités de l’Echo ne sont pas interrompues même si, bien entendu, elles sont fortement réduites. Elles se limitent à assister aux funérailles des membres morts au combat et à la publication en français de leur faire-part de décès.  

 

1918 Le conflit prend fin le 11 novembre 1918, à 11h. Le 28 juin 1919, le Traité de Versailles est signé par l’Allemagne vaincue dans la galerie des Glaces du château de Versailles, là où 48 ans plus tôt l’Empire allemand avait été proclamé.1919  La Doyenne organise un grand concert vocal, instrumental et dramatique en faveur des Malmédiens prisonniers de guerre. De même, elle propose ses services afin d’interpréter « La Brabançonne » lors de l’entrée solennelle du général belge Michel.​L'entre-deux Guerres​      

 

De 1921 à 1940​​​ 

 

1921  L’Echo célèbre son 75ème anniversaire. Le 9 mai, S.M. le Roi Albert Ier  nous accorde le titre honorifique de Royale. La veille, les célébrations avaient débuté par un cortège aux flambeaux formé de l’ensemble des sociétés instrumentales, vocales et sportives de la ville. Tout ce beau monde atteint la place du Marché où est exécutée la Cantate du 75ème. Clément Scheuren en a composé la musique et les paroles sont de Henri Solheid. De nos jours, cette œuvre est connue sous le nom de « C’est Mâm’dî » que les Malmédiennes et les Malmédiens considèrent comme leur hymne officieux.  Le dernier couplet, adressé à l’Echo, n’est plus guère chanté de nos jours. La fête se poursuit tout le week-end. Enfin, le lundi une revue théâtrale de plus de trois heures, écrite par Henri Dehez, est jouée sur la scène de la salle du Globe. Nous inaugurons le kiosque de la place de Rome construit à l’emplacement du monument aux morts de la guerre franco-prussienne de 1870.  1927  Le cénotaphe, nouveau lieu de recueillement en hommage aux Malmédiens morts pour le Reich en 14-18 est  inauguré le 18 décembre  et bien entendu, la fanfare y apporte son support musical.1928  L’Echo se constitue en A.S.B.L.Elle affronte une crise annonciatrice, à bien des égards, de ce qu’elle aura à subir 12 ans plus tard. Une dizaine de membres quittent nos rangs et rejoignent « La Lyre », une société nouvellement fondée et qui aurait été financée par des Reichsmarks.Comme s’ils désiraient vivre de derniers moments d’insouciance avant la tempête, nos prédécesseurs voyagent beaucoup en ces années trente :

 

1930 : Liège et Anvers

1933 : Folkestone au Royaume-Uni

1935 : Bruxelles

1937 : L’exposition universelle à Paris où elle prend le temps d’aller s’incliner devant la tombe du Soldat Inconnu.

1936 : Les réjouissances du 90ème coïncident avec celles du 70ème de la Malmédienne et les deux sociétés s’associent pour les célébrer.

1939 : Au mois d’aout, la Doyenne a programmé des festivités à l’occasion des soixante ans d’activités du duo de choc qui préside aux destinées de l’Echo de la Warche, Joseph Scheuren et Clément Scheuren, ainsi que du Régisseur, Émile Micha. Elles sont reportées au 22 octobre pour cause de mobilisation générale.

 

1940   Les Malmédiens ne sont probablement plus dupes. Habitués qu’ils sont aux tourments que leur inflige l’histoire européenne, ils savent que leur futur immédiat ne sera pas rose et qu’il risque de s’écrire en lettres de sang… et en allemand. Malgré le contexte, l’Echo maintient son bal du dimanche de carnaval en 1940 et fait paraître le texte qui suit dans le Journal de Malmedy : ​​                                                                   

 

Magré qu’on n’est wêre aponti 

Cist-ânée d’fiesti l’ Qwarmê,

L’Echo a conv’ni du maint’niSi vî ûsedge todis si bê.

Vu qu’on n’fait rin so lès pavés,

Ons-troûv’rèt t l’qwate â local Po s’divêrti èt s’amuser 

Et qu’lès toûrmints è vonhe pol diâle.​​

 

La  Seconde Guerre Mondiale​

 

 De 1940 à 1945 

 

1940   Le 10 mai, le IIIème Reich envahit la Belgique et le 18 mai Malmedy est annexée. Un rapport rédigé par des Malmédiens pro-allemands sert de prétexte à la dissolution de l’Echo de la Warche. La bannière, les instruments et le répertoire sont volés, les portraits des anciens dirigeants souillés.

 

1944  Malmedy est libérée le 11 septembre. Clément Scheuren et Henri Solheid immortalisent l’évènement en composant la pièce « Mâm’dî libéré ».Un comité provisoire est mis sur pied. Nous récupérons notre bannière et le matériel confisqué. Le répit est cependant de courte durée. L’opération « Wacht am Rhein » est lancée le 16 décembre à l’aube, puis les bombardements de Noël 1944 viendront détruire une bonne partie du centre de Malmedy. La Doyenne y perd sa bannière, une partie du répertoire et de nombreux instruments, de même qu’une quantité substantielle de ses archives.

 

1945  L’Echo de la Warche est une société sinistrée mais le 8 mai, jour même de la capitulation allemande et jour de fête dans la ville, reconstituée, elle effectue déjà sa première sortie. L’Echo reprend très rapidement ses activités à l’issue de la Seconde Guerre Mondiale. Vu son passé, elle n’est pas impactée par les politiques d’épuration. La reprise des répétitions doit se faire dans les locaux de l’ « Hôtel du Globe ». Malheureusement, le lieu, qui avait servi de refuge à des soldats américains pendant l’Offensive, est recouvert de dessins et de graffitis explicites que la morale de l’époque réprouve.    Finalement, la fanfare investit l’ « Hôtel Laroche » sur la place de Rome. Les tentes Glorieuses​      

 

De 1946 à 1971 

 

1946  Un an après la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’Echo célèbre son centenaire.Le contexte étant difficile, l’organisation est compliquée et la Doyenne bénéficie de la générosité  des  uns  et  des. autres.La fanfare se voit également offrir une nouvelle bannière par les tanneries Lang et une clique de tambours, clairons et trompettes par les « Jeunesses Patriotiques ». In fine, elle mettra sur pied un programme copieux étalé sur trois week-ends du mois d’aout et marqué notamment par une prestation de la musique du 1er régiment des Guides le 4 et un Festival national de musique le 11. Malheureusement, Clément Scheuren décède le 16 octobre.

 

1949   L’assemblée générale marque le rétablissement de la coutume de la « Promesse à Sainte Cécile ». Joseph Scheuren charge la secrétaire de donner lecture de sa lettre de démission. Ce départ est motivé par son grand âge. Il met donc fin à 45 ans de présidence !1950  La Ville de Malmedy rend hommage à Clément Scheuren en baptisant  une rue du quartier des Grands Prés de son nom. 1955  Elle participe, fin juin, au premier carnaval d’été de Charleroi. À cette occasion, l’Echo de la Warche est reçue le matin à l’Hôtel de Ville. Après le cortège, la première médaille de la journée lui est remise par le Bourgmestre. Le déplacement est particulier pour Léon Renier, originaire de Charleroi,  où il dirigea la « Musique des Chasseurs ».

 

1956  Le 110ème est célébré  par deux cortèges et un festival de musique et de chant sur les kiosques des places de Rome, Saint-Géréon et du Pont-Neuf. Le 17 septembre, la Doyenne apporte son support musical à la visite de S.M le Roi Baudouin à Malmedy.

 

1958  Nous accédons à la première division, puis, en 1965, à la division Excellence.

 

1966 La Royale Echo de la Warche renoue avec ses premières amours. Elle investit son nouveau local, l’Hôtel Dester (futur Scotch Inn, ancien Hôtel des Etrangers et Hôtel Jacob).1970  Joseph Pothen arrive à la présidence. Lui aussi se démarquera par sa longévité à la tête de la société. Il se trouve directement plongé dans le bain puisqu’il doit veiller au bon déroulement des festivités du  125ème.

 

1971  Encore une fois, le programme est riche et varié. Outre le traditionnel festival de musique, citons le show international de musiques militaires du 13 juin au stade Lechat. Les Cinquantes dernières années​      

 

De 1972 à nos jours​​​   

 

1972  Le concert d’hiver est marqué par la sortie officielle du disque « 20 ans d’Cwarmê » reprenant les airs carnavalesques les plus marquants des deux dernières décennies.  C’est l’ultime prestation de Léon Renier après 21 ans de direction.

 

1973  Paul Sana prend sa succession. Né à Jambes en 1931, compositeur de talent, il laissera une empreinte indélébile en faisant entrer l’Echo de la Warche dans la modernité du point de vue musical 1976  Nous effectuons un déplacement   mémorable à Beaune pour participer au cortège de la Vente des vins.

 

1977  Les membres effectuent un voyage à Paris du 13  au 15 aout.1979  Toujours dévoué à « sa » société, Ferdy Verkenne, le « Baron » de l’Echo fait don d’un nouveau drapeau de carnaval.

 

1980  Autre voyage, à Berlin du 24 au 26 mai. Le passage à Berlin-Est marquera durablement les esprits  de ceux qui ont eu la chance d’en être. 1981  Après la métropole allemande, les musiciens  se rendent à Amsterdam  et y donnent un concert.Le 135ème est l’occasion d’honorer Messieurs Emile Servaty, Louis Piette et Alfred Bastin pour leur dévouement à la cause de la Royale Echo de la Warche. Pour le concert d’hiver, la Doyenne innove en proposant une prestation qui la voit se produire avec un invité vedette, en l’occurrence le belge Alex Malempré, trompettiste duHessischer Rundfunk et des orchestres de James Last et Max Greger.

 

1982  Séjour détente, en Bavière. Cette escapade prend place au tout début du mois de mai. Le départ se fait aux aurores du 1er mai alors que la nuit de mai vient de se terminer.  1984 Les 20 et 27 mai nous enregistrons, au studio GAM de Waimes, le disque « Airs Folkloriques et Œuvres Contemporaines ». Au mois de novembre, le doyen de la société, Emile Servaty, est mis à l’honneur pour ses 60 ans de pupitre.1985  Le trompettiste belge Luc Capouillez est l’invité vedette de notre concert d’hiver.

 

1986  Gérard Close prend la direction musicale. Originaire de Houffalize, il sera par ailleurs, le directeur de notre académie de janvier 1992 à décembre 2015.Lors du concert d’hiver en novembre, nous avons l’honneur d’accueilli Hermann Veithen en soliste.

 

1988 Accompagnée de la Mesnie d’ol Haguète, L’Echo participe aux manifestations de la Bénédiction de la Mer à Port-en-Bessin (Normandie)Cette fois, c’est Claude Remacle qui nous fait le plaisir de rehausser de sa présence notre concert de la Sainte-Cécile.

 

1990  Robert Denis, alors Bourgmestre de la Ville de Malmedy, est accueilli officiellement par l’Echo de la Warche le 18 mai 1990 comme président d’honneur.

 

1991 Un voyage d’agrément emmène les membres en Alsace. En septembre la Doyenne innove à nouveau en organisant son premier concours de pêche à l’étang de Nierbach, propriété du président d’honneur. Un tir aux clays est également mis sur pied dès l’année suivante sur le même site.

 

1996 Nous fêtons notre 150ème anniversaire. Outre le traditionnel festival de musique assuré par les sociétés musicales et chorales invitées, trois grands concerts de gala marquent les esprits, à savoir ceux de « L’Orchestre Philarmonique de Liège », le 7 juin, de la « Musique Royale de la Force aérienne », le 27 septembre, et du « Williams Fairey Brass Band », le 26 octobre. Citons aussi la prestation « Orgue et trompette » donnée le 2 aout  à la cathédrale par Gérard Close et Dany Sana. Après 26 années de bons et loyaux services, Joseph Pothen cède sa place à Georges Adams.

 

1998 Le 16 aout, nous prenons part au Corso Fleuri du Havre. En septembre, nous participons aux festivités du 1350ème anniversaire de notre ville.  

 

1999   Luc Marly devient directeur musical. Il atterrit en terrain connu puisqu’il fit ses premières gammes dans la fanfare bien des années auparavant et que son père y joue toujours du baryton au moment de son arrivée.

 

2002  Nous nous déplaçons à Firminy, dans le Massif central, où nous animons le Corso Fleuri de la « Vogue des Noix », la grande fête foraine locale. 2003  Luc Marly passe la baguette à Vincent Dujardin, à l’époque sous-directeur de notre Académie, qui entamera là un bail de 17 ans.

 

2004  Le 6 novembre, les Echo(wo)men investissent un nouveau local de répétitions :  le bâtiment de l’ancienne gare où ils se sentent, depuis, comme à la maison. Le même jour, quelques heures plus tôt, ils accèdent à la division Excellence.

 

2005  L’Echo de la Warche  rend hommage à Walther Michel, doyen de la société, à l’occasion de ses 60 ans au service de la Doyenne. Fils et petit-fils de Max et Nicolas Michel, il assura également le secrétariat durant un quart de siècle.

 

2006  Le 160ème est célébré par l’organisation d’une soirée académique et d’un festival de musique sous chapiteau dans la cour intérieure de l’abbaye.  

 

2007  Joseph Marly est fêté pour ses 60 années de pupitre.

 

2010  Ce millésime est assurément historique pour notre société. Une femme prend la tête de l’Echo de la Warche. Au mois d’avril, Anne Delhasse devient présidente. Notre fanfare, après plusieurs décennies de féminisation de ses rangs, franchit un palier important.

 

2014  Nous nous déplaçons pour la première fois à Marseillan, dans l’Hérault, afin de prendre part aux festivités du week-end de Pâques. Nous y retournerons en 2016 et 2018, accompagnés cette fois des musiciens de la Royale Harmonie la Fraternité.

 

2015  L’Echo participe à un opéra urbain : « Karbon Kabaret ». Création du célèbre metteur en scène Fabrice Murgia programmée dans le cadre des Fêtes de Wallonie, ce grand spectacle se déroule sur la place Saint-Lambert et est diffusé en direct sur la RTBF. La répétition générale du 18 septembre et la prestation du 19 resteront comme des moments intenses de notre histoire récente.

 

2016  Anne Delhasse présente sa démission lors de l’assemblée générale du 29 avril. C’est Rolf Heiners, vice-président, qui assure la présidence faisant fonction jusqu’au mois de septembre et l’arrivée à la tête de la société de Steve Metzmacher, vétérinaire de son état.  

 

2020  Le Cwarmê 2020 aura coïncidé avec la fin de la mission de Vincent Dujardin à la direction musicale après 17 ans de bons et loyaux services. Il aura également vu les Echomen et les autres habitants de notre ville fêter le carnaval, comme à l’accoutumée, dans une certaine insouciance sans qu’ils ne se doutent qu’une maladie nouvelle, qui faisait pourtant déjà la une de tous les médias, allait forcément finir par les atteindre… Cette année 2020, marquée avant tout par la pandémie, restera dans toutes les mémoires, avec son lot de drames, peines,  restrictions, frustrations… Cependant, entre 2 confinements, la Doyenne a réussi à se trouver un nouveau chef,  Eric Van Lancker, avec lequel la vie de société a redémarré petit à petit.      

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